La Cour de Busleyden
Un peu d'histoire
La Cour de Busleyden, du nom de l’humaniste Jérôme de Busleyden qui a commandé un palais de style Renaissance à l’architecte Keldermans, date du début du 16e siècle. À cette époque, Malines était la capitale des Pays-Bas des Habsbourg dirigés par Marguerite d’Autriche, qui y fit ériger sa cour.
La Cour a ensuite fait office de Mont de Piété, à savoir un lieu où les pauvres pouvaient emprunter de l’argent sans intérêts.
Après avoir été presque entièrement détruit des siècles plus tard durant la Première Guerre Mondiale, le bâtiment a été restauré en profondeur dans les années 1930 et ensuite transformé en musée.
Depuis la fin des années 1990, on rêvait de rénover la Cour de Busleyden car celle-ci n’était plus adaptée aux besoins et exigences actuels d’un musée contemporain.
Une combinaison réussie d'architecture contemporaine et de première renaissance
Les architectes David Driesen et Hans Le Comte se sont vus confier la mission de dessiner les plans d’une nouvelle et innovante Cour de Busleyden après avoir participé au concours d’architecture organisé à cette fin.
En 2010, la première phase a été lancée : la construction d’un nouvel espace de musée sous le jardin de la rue Sint-Jans. Cette salle, d’une superficie de 623 m2 et d’une hauteur de 6 mètres, satisfait aux exigences internationales les plus strictes pour permettre d’accueillir les grandes expositions et les prêts internationaux. Le plafond et la fenêtre panoramique attireront sans nul doute tous les regards. Pour réaliser cette prouesse technique souterraine, le jardin ainsi que l’aile est du bâtiment ont été démolis, puis reconstruits.
La phase deux, dont une partie a déjà été réalisée et une autre est en cours, comprend, d’une part, la création d’une zone de circulation là où se situait la conciergerie au 19e siècle. Ce bâtiment moderne aux bandes en acier verticales servira à relier la nouvelle salle de musée et le bâtiment existant au moyen d’un ascenseur, d’un escalier et d’un nouvel espace sanitaire. Le couloir de ce bâtiment est inspiré des panneaux de portes typiques de la Cour de Busleyden, avec des planches placées les unes sur les autres en forme d’écailles. D’autre part, la deuxième phase comprend en outre la rénovation du bâtiment existant et sa transformation en un musée contenant un bar, une librairie et une terrasse. Aux étages, toutes les techniques et finitions ont renouvelées en respectant le caractère des pièces. Les caves, qui servaient autrefois d’espaces de stockage, sont terminées et transformées en espaces de musée. Ce qui frappe dans ce bâtiment, c’est la blancheur contrastée par les éléments en chêne blanc qui rappellent le bâtiment existant et font référence à Malines en tant qu’ancienne ville du meuble.
Chape fluide à séchage rapide
La raison principale de l’application d’une chape fluide weberfloor 4350 fibers dans ce projet était la faible épaisseur à certains endroits, qui ne permettait pas de placer une chape traditionnelle. L’utilisation de chapes liquides base ciment permet d’obtenir, pour une épaisseur de 10 à 50 mm, les mêmes - voire de meilleures - fonctionnalités comparé à une chape traditionnelle. On dispose ainsi d’une hauteur libre plus importante pour l’installation du sol. En outre, weberfloor 4350 fibers peut être carrelé après 2 jours ou recouvert de parquet, comme c’est le cas ici, après 1 à 3 semaines. Pour la rénovation du bâtiment existant, nous n’avons dès lors pas hésité à opter pour cette solution.Un autre avantage est le caractère autonivelant du sol qui, associé à la compétence de l’exécutant - ici Flooring Solutions Dacatuc bvba (Cmento) de Lier sous la direction d’Ingmar Ceulemans - assure une parfaite planéité.
Vu l’usage du bâtiment et l’utilisation intensive des sols, la qualité constante sur l’ensemble de ceux-ci est un troisième grand avantage car aucun épaississement manuel supplémentaire n’est nécessaire.
Une fois les travaux terminés, la Cour de Busleyden aura une superficie d’environ 2000 m2. La Ville de Malines a de grandes ambitions pour le nouveau musée de la Cour de Busleyden : il doit devenir une attraction touristique qui fera vivre à ses visiteurs l’histoire bourguignonne comme s’ils y étaient. La Ville vise les 110.000 visiteurs par an.
L'importance de la résistance à la compression contre la résistance à la flexion
Le niveau de sollicitation admissible en compression peut être déterminé à l’aide de la résistance à la compression d’un sol. En d’autres termes, il s’agit de la dureté du sol, importante entre autres comme indicateur de la résistance aux rayures ou du vieillissement. La résistance à la flexion détermine quant à elle le niveau de sollicitation admissible en flexion, une caractéristique peut-être encore plus importante que le niveau de sollicitation admissible en compression. Cette valeur indique dans quelle mesure le sol peut résister à l’altération en cas de déformation.
Plus la résistance à la flexion d’un sol est élevée, plus il est intéressant du point de vue de l’installation. Dans les rénovations par exemple, on manque souvent d’épaisseur. Étant donné qu’une couche d’isolation (supplémentaire) s’impose la plupart du temps pour garantir un confort suffisant, il n’est pas toujours possible de placer une (sous-) couche épaisse. Une chape fine avec une grande résistance à la flexion offre dans ce cas une excellente solution. Il en va d’ailleurs de même lorsqu’on incorpore un système de chauffage au sol. Même si l’épaisseur d’installation est suffisante, il est préférable d’opter pour un sol fin car aussi bien le chauffage que le refroidissement seront plus rapides.